Toulouse, flaque urbaine
La capitale de la région Midi-Pyrénées, cinquième agglomération française, affiche un dynamisme économique remarquable en ces temps de crise. La présence d’Airbus contribue à la dynamique de l’agglomération et les évènements liés à AZF n’ont finalement eu qu’un impact faible sue l’économie toulousaine.

Cependant, le développement urbain rapide qui va de paire avec cette croissance économique importante se fait dans les pires conditions que l’on peut imaginer.
En effet la ville s’étend comme une flaque au cœur de la vallée de la Garonne. Le développement de l’habitat pavillonnaire épars rend difficile toute politique efficace en matière de transport à l’échelle de l’agglomération. L’agglomération toulousaine phagocyte petit à petit tout le bassin d’habitat et étend son influence sur une myriade de petites villes (Albi, Auch, Foix…) qui deviennent esclaves de la grande capitale.
La construction rapide du réseau de métro et tramway dans l’agglomération est aidée par la bonne santé financière des collectivités, mais si cet état de grâce ne devait pas durer, la ville de Toulouse se trouverait dans une situation plus que périlleuse. Le réseau lourd ne peut en effet pas irriguer l’ensemble de cette agglomération aujourd’hui trop vaste et non structurée.
On assiste aujourd’hui autour de Toulouse à une périurbanisation à tout va, sans schéma d’ensemble, sans cohérence d’agglomération, les voies rapides, rocades et grands boulevards urbains se multiplient dans une agglomération qui prend de plus en plus l’allure d’une métropole d’outre atlantique. Mais malheureusement, l’agglomération toulousaine fonctionne mal, chaque maire restant arque bouté derrière son clocher, Toulouse n’a pour le moment pu se sauvé que par l’abondance de ses réserves foncières (Toulouse est l’une des communes les plus étendues de France).
On est ici très loin des dynamiques prometteuses mises en place par de vraies agglomérations comme Lyon, Strasbourg ou Lille.
Toulouse ne s’entend pas avec sa banlieue. Le résultat est unique en France : deux communautés d’agglomération pour une unique agglomération (qui pourrait former une communauté urbaine, mais ne rêvons pas…). On a ainsi deux politiques d’habitat, deux politiques de transport, deux dynamiques urbaines… Une rivalité que les contribuables risquent de payer très cher, par la multiplication des réseaux et des structures à financer.
L’étalement de la flaque toulousaine pose également un vrai problème pour les ménages. En effet, les transports en commun n’ont pas vocation à desservir des zones d’habitat peu dense. Les habitants se sont donc par choix rendu esclave de leur voiture et donc rendu leur budget esclave du prix de l’essence. On risque maintenant une situation catastrophique pour des ménages parfois en difficulté. A cela s’ajoute aujourd’hui l’apparition d’embouteillages aux entrées de la ville dignes de la région parisienne.
A tout cela s’ajoute une méfiance presque maladive vis-à-vis des services de l’Etat et en particulier de tout ce qui vient de Paris. Certes, les communes sont libres depuis 1982 de mener la politique urbaine qu’elles souhaitent, mais il ne faut pas tomber dans un abus d’anti parisianisme qui font perdre à la ville toute l’expertise urbaine des services de l’Etat. Ce manque de transparence des autorités toulousaines conduit surtout à un ralentissement des paiements de subventions par l’Etat, celui-ci n’ayant pas en main toutes les pièces nécessaires aux montages des dossiers de financement, ces pièces restant jalousement gardées dans les coffres de la ville rose.

Cependant, le développement urbain rapide qui va de paire avec cette croissance économique importante se fait dans les pires conditions que l’on peut imaginer.
En effet la ville s’étend comme une flaque au cœur de la vallée de la Garonne. Le développement de l’habitat pavillonnaire épars rend difficile toute politique efficace en matière de transport à l’échelle de l’agglomération. L’agglomération toulousaine phagocyte petit à petit tout le bassin d’habitat et étend son influence sur une myriade de petites villes (Albi, Auch, Foix…) qui deviennent esclaves de la grande capitale.
La construction rapide du réseau de métro et tramway dans l’agglomération est aidée par la bonne santé financière des collectivités, mais si cet état de grâce ne devait pas durer, la ville de Toulouse se trouverait dans une situation plus que périlleuse. Le réseau lourd ne peut en effet pas irriguer l’ensemble de cette agglomération aujourd’hui trop vaste et non structurée.
On assiste aujourd’hui autour de Toulouse à une périurbanisation à tout va, sans schéma d’ensemble, sans cohérence d’agglomération, les voies rapides, rocades et grands boulevards urbains se multiplient dans une agglomération qui prend de plus en plus l’allure d’une métropole d’outre atlantique. Mais malheureusement, l’agglomération toulousaine fonctionne mal, chaque maire restant arque bouté derrière son clocher, Toulouse n’a pour le moment pu se sauvé que par l’abondance de ses réserves foncières (Toulouse est l’une des communes les plus étendues de France).
On est ici très loin des dynamiques prometteuses mises en place par de vraies agglomérations comme Lyon, Strasbourg ou Lille.
Toulouse ne s’entend pas avec sa banlieue. Le résultat est unique en France : deux communautés d’agglomération pour une unique agglomération (qui pourrait former une communauté urbaine, mais ne rêvons pas…). On a ainsi deux politiques d’habitat, deux politiques de transport, deux dynamiques urbaines… Une rivalité que les contribuables risquent de payer très cher, par la multiplication des réseaux et des structures à financer.
L’étalement de la flaque toulousaine pose également un vrai problème pour les ménages. En effet, les transports en commun n’ont pas vocation à desservir des zones d’habitat peu dense. Les habitants se sont donc par choix rendu esclave de leur voiture et donc rendu leur budget esclave du prix de l’essence. On risque maintenant une situation catastrophique pour des ménages parfois en difficulté. A cela s’ajoute aujourd’hui l’apparition d’embouteillages aux entrées de la ville dignes de la région parisienne.
A tout cela s’ajoute une méfiance presque maladive vis-à-vis des services de l’Etat et en particulier de tout ce qui vient de Paris. Certes, les communes sont libres depuis 1982 de mener la politique urbaine qu’elles souhaitent, mais il ne faut pas tomber dans un abus d’anti parisianisme qui font perdre à la ville toute l’expertise urbaine des services de l’Etat. Ce manque de transparence des autorités toulousaines conduit surtout à un ralentissement des paiements de subventions par l’Etat, celui-ci n’ayant pas en main toutes les pièces nécessaires aux montages des dossiers de financement, ces pièces restant jalousement gardées dans les coffres de la ville rose.

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