ah la ville...

Un peu d'urbanisme pour les incultes... et quelques autres choses...

lundi, octobre 03, 2005

Spleen délire

Le we approche et le morne souvenird'une nuit hantée par la tristesse de la disparitiond'un être cher me reviens en pleine figure comme unetarte meuringuée de l'entarteur... Le douloureux bénéfice des sombre forêt distille dansmon coeur son perfide breuvage...

Rien ne se passe qui n'embrume mes songes. L'arméegollopante des sacrifices revient chaque jour à lacharge, chaque jour plus nombreuse, chaque jour plusfuneste. Dans la breve acalmie de cette tempêtemortuaire, s'élève un oiseau, bien vite ratrapé parles éléments en furis. L'ombre s'avance, elle rongetout , suintant des gloacs sordides, purulents etanonyme. l'homme, fourbue par la haine qui s'accrocheà) lui tel une teigne s'agenouille brusquement face lastatue noircie par des temps trop mélancolique, "MONDIEU" s'écrit-il... Mais personne ne l'entend saufl'echo de sa voie qui vibre dans une lugubrelamentation...

Oh tristesse, oh désélotion, oh spleen ravageur,l'étendue grisâtre de mon existence ne peut elle enfincesser...Je cours, je vais, je hurle comme ces oiseaux noirsturbillonnants dans les cieux. Le bleu célest quiparfois emplit mon âme, toujours se voille derrièreles armes... feu, désolation, trompettes...



Bravo!!!

La critique est unanime et les mots me manquent pour qualifier ce chef d'oeuvrelyrique et endiablé. Quel sens du verbe! Une pièce de collection. Mespapilles neuronales frétillent au son de cette voix lancinante et triste. Lemot juste crée en permanence l'atmosphère envoûtante de cette symphoniestylistique. On en redemande mais une telle verve n'appelle pas de suite. C'estun tout. Unité et complétude, concision et perfection. L'auteur, indiscutablereprésentant de la langue française, a su dans cet ouvrage conjuguer deconcepts jusqu'alors antagonistes.

A ne pas lire, mais à savourer.

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