Clichy-sous-Bois

Malheureusment, l'actualité nous rappelle au qutidien de ses banlieues dites chaudes.
Hier deux jeunes sont morts électrocutés dans une station EDF... pour fuir à la police... Les secours ont été caillassés et le poste de pompiers et devenu un champ de bataille entre jeuene du quartiers et sapeurs pompiers...

Cette histoire a eu lieu à Clichy sous Bois (93) mais elle aurait pu avoir lieu dans d'autres villes d'Ile de France ou de province.

La situation de Clichy sous Bois et sa voisine Montfermeil est pourtant particumierement préoccupante. Nous avons là deux communes pauvres peuplées de pauvres. Clichy Montfermeil souffre d'un double enclavement: physique et social.

Physique déjà parcequ'il n'y a ni RER, ni Tramway, seul quelques bus de la rat/ desserve ces grands ensembles des années 70. Ce handicap est très grave pour des populations qui la plupart du temps ne sont pas motorisées. Cet isolement physique prive donc d'emplois, d'éducation mais surtout de circulation. Les habitants ne vivent que dans leur quartier et s'isole donc du reste de l'agglomération.
Il en résulte un isolement social très fort et une communautarisation importante du site. La situation semble en impasse : aujourd'hui la plupart des barres et des tours de Clichy sont des copropriétés en très mauvais étét, parc social de fait, accueillant une population dans une situation bcp plus préoccupante que celle du logement social.

Un projet de rénovation urbaine est pourtant en route depuis 2004 cependant il est fortement compromis aujourd'hui par l'extreme pauvreté des collectivité et par les problème desz squats empéchant toute démolition d'un habitat obsolète. Les familles le plus souvent issues de l'immigration clandestine s'entassent aujourd'hui dans des tours vouées à la démolition, fraichement vidées de leurs locataires précedents. cela empêche toute évolution pour le quartier où les barres devraient laisser place à un urbanisme humain: l'îlot sur rue.

Nous ne pouvons maintenant qu'espérer une issue rapide à ces problèmes sans quoi la situation atteindrait à Clichy-sous-Bois un point de non retour que personne ne peut souhiater.